Le Magazine Home Conseils 31 – n°3

L’assurance du prêt immobilier

Vous avez trouvé la maison de vos rêves ? Vous cherchez la banque qui sera la mieux placée pour votre prêt immobilier ? celui-ci doit être assuré et cette assurance est obligatoire mais que couvre-t-elle exactement ?

• Le décès : Que ce soit une maladie ou un accident, en cas de décès, les charges d’un couple ne diminuent pas de moitié. La prise en charge de votre prêt par l’assurance vous permet de conserver votre bien sans devoir le vendre car votre budget est devenu trop juste en étant seul. Pour un célibataire, vous ne laisserez pas de dettes à vos héritiers.
• La perte totale et irréversible d’autonomie : Il s’agit de l’invalidité physique ou mentale constaté par un médecin qui demande à l’assuré d’être assisté par une tierce personne pour les actes de la vie quotidienne et qui l’empêche de faire une activité rémunératrice. Quand cette situation arrive, la vie change et les frais aussi ! En plus des charges courantes, vous devrez peut-être réaménager votre intérieur pour qu’il s’adapte à votre nouvelle vie.
• L’incapacité totale de travail : C’est la garantie la plus utilisée au cours d’un crédit. Un arrêt de travail qui se prolonge et la sécurité sociale et mutuelle ne couvrent plus aussi bien dès le 3ème mois. C’est à ce moment-là que la prise en charge de l’assurance vous permet de maintenir votre niveau de vie en remboursant la mensualité. Vous pouvez même adapter ce délai de franchise selon les contrats.
• La perte d’emploi : Cette garantie n’est pas obligatoire mais elle permet de prendre votre crédit en charge jusqu’à 2 ans lorsque vous vous faîte licencier.

Il est important, quand vous contractez un prêt à deux, de s’attacher aux quotités. Le crédit doit être assuré à 100 % mais pour se protéger financièrement l’un et l’autre, il est conseillé de choisir des quotités plus élevées. Elles seront le pourcentage de vos mensualités que l’assurance prendra en charge. L’idéal est bien sûr d’être assuré 100 % chacun mais cela a un coût. Il convient de faire le diagnostic de votre budget familial et selon les revenus de chacun, vous poser la question des charges supportables si l’un d’entre vous n’est plus là ou n’a plus les revenus nécessaires pour assumer les frais mensuels.

Par exemple : des emprunteurs ayant 2000 €/ mois de revenus chacun et des mensualités de prêt est de 1300€/ mois. Si l’un décède ou ne peut plus travailler, l’autre ne pourra peut-être pas assumer le prêt, et les autres charges de la famille. S’ils sont assurés à 50/50 le montant du remboursera du prêt sera de 650 €. S’ils sont à 100/100, le prêt sera totalement pris en charge ! Si le coût de la cotisation est trop important, vous pouvez opter pour la solution intermédiaire, prendre des quotités à 75/75 qui ne vous laissera seulement 25 % à payer si un événement survient.

Si votre prêt est déjà mis en place et que votre assurance ne vous convient pas, deux lois vous permettent d’en changer. La « loi Hamon » qui permet dans les 12 premiers mois après la souscription et « loi Bourquin », tous les ans à la date d’anniversaire de votre prêt, de proposer un autre contrat à votre banque si celui-ci détient des garanties équivalentes.  Un préavis de 15 jours (ou 2 mois la première année) sera nécessaire. Votre banque établira alors un diagnostic qui vous indiquera si le contrat proposé est équivalent ou pas.

Outre l’assurance du prêt, vous pouvez également protéger financièrement votre famille avec un contrat de prévoyance qui donnera un capital en cas de décès ou d’invalidité. Ces contrats sont indépendants du contrat de prêt et les tarifs sont en fonction de votre âge et du capital assuré désiré.